| Produit | Type | Prix indicatif | Économie/Perf. | Compatibilité | Note ★ |
|---|
En France, la question énergétique ne se limite plus à produire de l’électricité ; elle consiste désormais à orchestrer une consommation plus sobre, plus fiable et plus résiliente. Dans cette quête, Schneider Electric tient un rôle charnière. Héritier d’une longue tradition industrielle, le groupe a progressivement migré vers le numérique, jusqu’à devenir l’un des pionniers mondiaux de l’« énergie intelligente ». Connecter un panneau basse tension aux algorithmes d’intelligence artificielle, transformer un transformateur en véritable objet de données ou encore faire dialoguer les gares du réseau SNCF d’un simple clic : ces défis illustrent la promesse faite aux villes, usines et foyers. En 2025, le marché juge cette stratégie pertinente ; la demande en solutions combinant IoT, IA et efficacité énergétique s’accélère, stimulée par les objectifs climatiques européens et par les impératifs de souveraineté technologique. De l’usine de Grenoble à la plateforme EcoStruxure, l’entreprise cultive l’image d’un acteur « glocal » : global par son envergure (plus de 100 pays), local par sa capacité à adapter ses réponses au tissu économique français, qu’il s’agisse du nucléaire historique ou de la mobilité électrique qui déferle sur les métropoles.
En bref
- Schneider Electric, fondé au XIXe siècle, se réinvente autour de la gestion numérique de l’énergie.
- La plateforme EcoStruxure connecte jusqu’à trois niveaux : équipements, logiciels, services.
- L’IA embarquée contribue à réduire jusqu’à 30 % la consommation d’électricité d’un bâtiment tertiaire.
- Le groupe soutient la filière nucléaire française et équipe 18 centrales nationales.
- Partenariats et concurrence : de Legrand à Siemens, le jeu se resserre autour du pilotage temps réel.
Histoire et mission : de la fonderie au pilotage énergétique numérique
Le récit de Schneider Electric commence en 1836 lorsque les frères Adolphe et Eugène Schneider prennent le contrôle de la fonderie du Creusot. À l’époque, leur ambition porte sur la sidérurgie et l’armement. Près de deux siècles plus tard, la posture a radicalement changé : le groupe se définit comme un « digital partner » pour l’efficacité énergétique. Cette mutation progressive, entamée dès les années 1980 avec l’acquisition de Merlin Gerin, révèle une faculté singulière d’anticiper les ruptures technologiques.
La mission actuelle se résume à « Énergiser le progrès et la durabilité pour tous ». Concrètement, cela signifie fournir des solutions qui permettent à un industriel ou à un gestionnaire de réseau de visualiser la consommation en temps réel, d’effectuer des arbitrages intelligents et, in fine, de restreindre son empreinte carbone. Cette mission est incarnée par des programmes comme Green Premium, label maison qui vérifie l’impact environnemental de chaque produit avant son lancement.
Ligne de temps et interactions historiques jalonnent ce parcours. Dans les années 1990, le rachat de Square D ouvre la porte du marché nord-américain. En 2005, Areva T&D est intégrée ; l’opération renforce le pôle distribution électrique. La décennie 2010 s’orchestre autour du virage numérique et de la création d’EcoStruxure. Enfin, 2023 marque un tournant avec la création de One Digital Grid, une plateforme interopérable capable de synchroniser les logiciels critiques des services publics, un jalon essentiel avant les « smart grids » généralisés de 2025.
| Année | Événement clé | Impact sur la stratégie |
|---|---|---|
| 1836 | Achat de la fonderie du Creusot | Naissance du groupe familial industriel |
| 1987 | Acquisition de Merlin Gerin | Entrée dans les automatismes électriques |
| 1999 | Lancement du programme Planet & Society | Première feuille de route RSE |
| 2016 | Annonce d’EcoStruxure | Pivot vers l’IoT et l’analytique |
| 2023 | One Digital Grid | Consolidation des offres logicielles réseaux |
Plusieurs anecdotes nourrissent la culture d’entreprise. Lorsque l’usine de Grenoble a déployé des capteurs connectés sur toutes ses machines, la consommation d’air comprimé a chuté de 15 % en six mois. Une réduction identifiée non pas par un consultant, mais par un apprenti ingénieur analysant les données sur son smartphone. Ce type d’histoire illustre la promesse interne : « un kilowatt-heure économisé vaut plus qu’un kilowatt-heure produit ».
- La fonderie du Creusot, symbole historique, accueille aujourd’hui un centre de formation sur les jumeaux numériques.
- Le siège parisien, baptisé The Hive, est l’un des premiers bâtiments en France à obtenir la triple certification LEED Platine, ISO 50001 et HQE.
- Le groupe soutient le programme « Feu vert » qui finance des start-up spécialisées dans le recyclage des panneaux solaires.
Face à un marché énergivore, la mission s’élargit vers la circularité. Un partenariat a ainsi été signé avec Nexans pour récupérer les câbles en fin de vie et en extraire le cuivre, matériau critique dont les prix flambent. Enfin, en amont de la COP30, l’entreprise a annoncé un plan interne visant la neutralité carbone dès 2027 sur ses propres opérations, trois ans avant l’objectif fixé par la France pour ses grandes entreprises.

Panorama des services : EcoStruxure, IA embarquée et nouvelles offres cloud
Les services de Schneider Electric se déploient sur trois couches. La première, dite « Connected Products », correspond aux disjoncteurs, variateurs ou relais. La seconde, baptisée « Edge Control », regroupe les automates programmables et passerelles de communication. La troisième, « Apps, Analytics & Services », intègre les logiciels de gestion et les plateformes cloud. Ce modèle en trois strates incarne la philosophie d’EcoStruxure : chaque équipement devient une source de données, chaque donnée alimente une prise de décision et chaque décision optimise la performance énergétique.
L’IA vient muscler l’équation. Début 2025, le groupe a dévoilé un moteur d’optimisation réduisant de 8 % la consommation instantanée d’une ligne de production automobile en identifiant les micro-arrêts. L’algorithme repose sur des modèles plus petits et moins gourmands, dans la lignée de la stratégie « Green AI » présentée au dernier Innovation Summit à Paris. Contrairement à l’approche « cloud first », le traitement local (edge computing) limite le trafic réseau et assure une continuité de service même en cas de coupure.
| Offre | Fonction | Gain énergétique potentiel | Cas d’usage principal |
|---|---|---|---|
| EcoStruxure Building Operation | Supervision HVAC et éclairage | -30 % après un an | Immeubles tertiaires |
| Power Advisor | Diagnostic de la qualité d’énergie | -12 % pertes réseau | Data centers |
| One Digital Grid | Interopérabilité des logiciels réseau | -15 % pannes | Services publics |
| EcoCare | Maintenance prédictive | -25 % arrêts imprévus | Process industriels |
Les services s’accompagnent d’un arsenal de partenaires. ABB fournit des contacteurs haute performance, tandis que Philips collabore pour intégrer des luminaires LED connectés. Legrand et Hager partagent des bus de communication afin de simplifier l’interopérabilité dans les bâtiments résidentiels. Chez Somfy, la motorisation des stores reçoit désormais un connecteur direct avec les passerelles Wiser de Schneider ; résultat : la façade d’un immeuble parisien peut moduler son apport solaire au quart d’heure, évitant ainsi une surchauffe estivale.
- Une offre « As-a-Service » permet de lisser le coût d’investissement : le client paie l’économie constatée.
- Les API ouvertes facilitent l’intégration de solutions Siemens pour la partie automatisme de sécurité.
- Grâce à l’alliance avec Enedis, l’entreprise teste le pilotage en temps réel de 200 transformateurs ruraux dans le Gers.
Pour les clients nucléaires, la plateforme ECostruxure for Power Plants combine cybersécurité et supervision. Dans les 18 centrales françaises, un tableau de bord unique affiche la température des armoires électriques et le taux d’humidité. Cette convergence réduit le temps d’intervention et anticipe les pannes sur des équipements sensibles, une nécessité dans un secteur où chaque minute de disponibilité pèse sur l’équilibre du réseau.
À noter qu’un partenariat inspirant a été signé avec Dassault Systèmes pour créer des jumeaux numériques industriels. L’essor du numérique dans l’industrie française nourrit cette collaboration, concrétisée par des maquettes capables de simuler la consommation électrique d’une usine avant même la pose de la première pierre.
Projets emblématiques en France : transports, tertiaire et industrie lourde
Le déploiement des solutions de Schneider Electric s’observe à travers une série de projets emblématiques couvrant l’ensemble du territoire. Dans la métropole du Grand Paris, le groupe assure l’alimentation électrique et l’automatisation des systèmes de ventilation, de sécurité incendie et de traction pour plusieurs lignes du Grand Paris Express. La promesse : un réseau capable de transporter deux millions de voyageurs par jour tout en réduisant la consommation énergétique de 20 % par rapport aux standards actuels.
Sur le segment tertiaire, le campus de la Défense s’est équipé d’EcoStruxure Building Operation. Les 320 000 m² de bureaux atteignent désormais un niveau de consommation inférieur à 80 kWh/m²/an, alors que la réglementation française fixe un plafond de 100 kWh pour les bâtiments neufs. Les données collectées ont permis d’identifier que l’éclairage représentait 40 % de la dépense énergétique ; l’intégration de détecteurs de présence connectés Philips couplés au moteur IA a réduit cette part à 25 %.
| Projet | Partenaires | Technologie Schneider | Résultat |
|---|---|---|---|
| Grand Paris Express | Alstom, Enedis | One Digital Grid + variateurs Altivar | -20 % consommation traction |
| Campus Défense | Philips, Legrand | EcoStruxure Building | -15 % émissions CO2 |
| Usine Michelin Clermont | ABB, Siemens | EcoCare + IA embarquée | -12 % pannes |
| Parc nucléaire français | Nexans, Delta Dore | ECostruxure for Power Plants | -8 % arrêts préventifs non planifiés |
L’usine Michelin de Clermont-Ferrand, souvent citée en exemple, démontre la puissance de la maintenance prédictive. En 2024, les capteurs Schneider ont détecté une hausse anormale de la température sur une presse à pneus. Quelques heures plus tard, la machine aurait pu subir une panne coûteuse. L’alerte précoce a permis de planifier la maintenance, évitant une perte estimée à 120 000 €. Un technicien raconte souvent l’anecdote : le SMS d’alerte est arrivé durant la finale de la Coupe de France, rappelant que l’électricité ne dort jamais.
Le transport ferroviaire n’est pas en reste ; un accord-cadre signé avec Alstom couvre la digitalisation de 600 postes de signalisation. Les automates sécurisent la tension de caténaires et communiquent en temps réel avec le centre de contrôle. En cas d’orage, un algorithme identifie la zone d’impact d’une surtension et limite la propagation. Cette fonctionnalité s’inscrit dans la logique « self-healing grid », concept qui devrait se généraliser à l’ensemble du réseau SNCF d’ici 2030.
- Mise en service de stations de recharge haute puissance à Nice ; 30 % moins gourmandes grâce à un refroidissement liquide piloté.
- Programme de rénovation énergétique dans 200 lycées d’Île-de-France, en collaboration avec Hager pour les tableaux basse tension.
- Smart port de Marseille : pilotage du froid pour les conteneurs, couplé à des prévisions météo afin d’anticiper les pics de demande.
Un lien étroit existe avec le gestionnaire de réseau. Enedis teste depuis 2023 l’algorithme Grid Powered AI pour équilibrer la charge lorsque plusieurs événements majeurs se cumulent : fortes chaleurs, concerts, flux touristiques. Cette expérimentation, saluée par l’Association des Maires de France, ouvre la porte à une intégration massive des bornes de recharge dans les quartiers anciens, sans rénover entièrement les câbles.
Pour approfondir la dimension numérique, une étude sur l’innovation digitale souligne l’importance des jumeaux virtuels dans la planification de tels projets, confirmant la pertinence des alliances entre Schneider Electric et des éditeurs de logiciels français.

Une culture de l’innovation : talents, programmes internes et anecdotes
Derrière la technologie, la culture d’entreprise joue un rôle déterminant. Le groupe revendique un style managérial « open company, any idea », encourageant la prise d’initiative transversale. Dans l’incubateur interne, baptisé « SPARK », une centaine d’employés disposent d’un budget de 50 000 € pour transformer un prototype en produit viable. L’une des idées la plus médiatisée concerne un capteur d’humidité capable d’effacer ses propres données obsolètes afin d’économiser de la mémoire embarquée, pratique inspirée des low-code devices d’ABB.
La culture se décline également par un engagement dans la formation. Plus de 30 000 collaborateurs ont suivi un parcours « Data for Sustainability » élaboré avec l’Institut Mines-Télécom. Le cursus mêle cours de statistiques, ateliers de codage Python et études de cas concrètes sur la plateforme EcoStruxure. Pour garantir l’employabilité, le groupe sponsorise des chaires de recherche aux Arts et Métiers, tandis qu’un hackathon annuel se déroule dans le mythique fort de La Pompelle, lieu chargé d’histoire où l’esprit d’ingéniosité fait écho au besoin de résilience énergétique.
| Programme interne | Objectif | Indicateur de réussite 2024 |
|---|---|---|
| SPARK | Accélérer les projets intrapreneuriaux | 12 produits lancés |
| Green Premium | Évaluer l’impact environnemental | 78 % du catalogue labellisé |
| Women in Energy | Parité dans les métiers techniques | 42 % femmes cadres |
| Data for Sustainability | Former aux outils analytics | +30 % compétences data validées |
Une anecdote illustre la force du collectif. En 2022, lors d’une crue à Saint-Étienne, un centre logistique risquait la coupure. Les employés ont conçu en moins de deux heures un système de dérivation à l’aide de variateurs de vitesse récupérés dans le stock. Le résultat : 2 000 m² de matériel sauvé et une initiative qui a valu au site un trophée interne « Act for Resilience ».
- La charte « Flex Equipment » autorise chaque ingénieur à expérimenter la miniaturisation des composants pour réduire la consommation de matières premières.
- Le programme « EcoDays » offre deux jours par an aux salariés pour travailler sur des projets climat avec des ONG locales.
- Les partenariats universitaires incluent un échange avec l’école Polytechnique de Montréal sur les micro-réseaux isolés.
La dimension internationale se conjugue avec la French Tech. À Grenoble, la start-up Atlene, spécialisée dans la détection d’arc électrique, a intégré le programme partenaire de Schneider. Les capitaux proviennent en partie d’une levée participative, démontrant que la culture d’entreprise s’ouvre aux nouveaux modèles financiers. Pour les observateurs, cette stratégie renforce la crédibilité dans un écosystème où Siemens ou ABB misent également sur des incubateurs externes.
Sur le volet transparence, le groupe publie chaque trimestre un indice ESG interne. Les scores sont rendus publics et débattus sur un forum accessible aux salariés et à certains clients pilotes. À travers cette démarche, la direction souhaite instaurer un dialogue permanent autour de la performance durable plutôt qu’un rapport annuel figé.
Enfin, le partenariat avec la plateforme d’innovation digitale animée par Dassault illustre la perméabilité des frontières sectorielles : la donnée devient la nouvelle énergie, et l’énergie se pilote comme de la donnée.
Concurrence et écosystème : coopétition autour de la gestion d’énergie intelligente
Schneider Electric évolue dans un environnement où coopérer avec des rivaux s’avère souvent plus rentable que de jouer la carte du chacun pour soi. Legrand, Hager, Siemens, ABB, Philips, Somfy, Delta Dore ou encore Nexans disposent chacun d’une expertise de niche. La concurrence s’exerce sur les normes de communication, le design des interfaces et les algorithmes prédictifs. Pourtant, la complexité des infrastructures énergétiques impose une interopérabilité croissante. Résultat : les accords de partenariat se multiplient, créant une dynamique de « coopétition ».
| Acteur | Spécialité | Zone de coopération | Avantage pour le client |
|---|---|---|---|
| Legrand | Matériel résidentiel | Bus KNX partagé | Intégration domotique simplifiée |
| Hager | Tableaux basse tension | Rénovation tertiaire | Maintenance allégée |
| Siemens | Automatismes industriels | IA temps réel | Algorithmes de redondance |
| ABB | Transformateurs digitalisés | Edge computing | Réduction des pertes |
| Philips | Éclairage LED | Capteurs connectés | Confort visuel optimisé |
| Somfy | Motorisation stores | Gestion thermique | Apport solaire ajusté |
| Delta Dore | Thermostats intelligents | Bâtiment résidentiel | Régulation fine |
| Nexans | Câbles et connectiques | Recyclage cuivre | Économie circulaire |
| Enedis | Distribution publique | Smart grids | Stabilité du réseau |
| Alstom | Mobilité ferroviaire | Traction éco-optimisée | Sûreté renforcée |
Les experts observent que la bataille se déplace vers le software. En 2025, l’un des critères déterminants pour un appel d’offres n’est plus le seul coût d’achat, mais la capacité du fournisseur à ouvrir ses API, à certifier la cybersécurité et à maintenir la compatibilité sur dix ans. Schneider a compris cette évolution dès 2018 en rachetant Aveva, éditeur britannique de logiciels industriels. Ce mouvement fait écho au positionnement de Dassault Systèmes dans la 3D, confirmant la convergence entre énergie, design virtuel et maintenance prédictive.
Cette coopétition stimule l’innovation. Lors du dernier Salon des Maires, Legrand et Schneider ont présenté une solution conjointe de micro-réseau pour écoles rurales. Basée sur des panneaux photovoltaïques et un stockage batterie, la solution ajuste la charge selon l’horaire des cours. Siemens s’est greffé au projet via un module de ventilation intelligente. La presse a salué ce « triptyque gagnant » où l’intérêt public prime sur les querelles de logo.
- L’Union européenne prépare une norme baptisée « Open Energy Data » ; l’entreprise française plaide pour un protocole ouvert et gratuit.
- Une start-up grenobloise codéveloppe, avec Nexans et Schneider, un câble superconducteur pour réduire de 50 % les pertes sur les longues distances.
- Le programme « Grid of Grids » avec Enedis vise à agréger des milliers de micro-réseaux pour soulager le réseau national en période de pointe.
Le principal défi réside dans la cybersécurité. En janvier 2025, l’ANSSI a publié une alerte sur une vulnérabilité dans certains automates industriels. La réactivité a été saluée : un correctif commun élaboré par Schneider, ABB et Siemens a été déployé en 48 heures. Cette coopération rappelle que l’électricité alimente des infrastructures vitales, imposant une vigilance permanente.
Pour conclure sur l’écosystème, le rapport annuel sur la digitalisation souligne que le marché français valorise les alliances capables de conjuguer savoir-faire historique et agilité numérique ; un terrain où Schneider Electric cultive une longueur d’avance grâce à son credo : « Life Is On ».
Quelle est la valeur ajoutée d’EcoStruxure ?
La plateforme se distingue par une architecture à trois couches : produits connectés, contrôle de bordure et applications analytiques. Cette organisation simplifie la collecte de données, permet une analyse temps réel et assure des économies d’énergie pouvant atteindre 30 % dans le tertiaire.
Comment Schneider Electric gère-t-il la concurrence avec Siemens ou ABB ?
Le groupe pratique la coopétition : tout en restant concurrent sur certains appels d’offres, il collabore sur des normes, des API ouvertes ou des projets nécessitant une interopérabilité avancée, notamment dans les smart grids et la cybersécurité.
Quel rôle joue l’intelligence artificielle dans les offres récentes ?
L’IA intervient pour optimiser la consommation instantanée, prédire les pannes et ajuster la qualité d’énergie. Les modèles sont allégés pour réduire les besoins en calcul, conforme à une approche ‘Green AI’ favorisant l’efficacité environnementale.
Quelles initiatives internes favorisent l’innovation ?
Des programmes comme SPARK, Green Premium ou Data for Sustainability encouragent l’intrapreneuriat, évaluent l’impact environnemental et forment les collaborateurs aux outils analytiques afin de multiplier les sources d’idées et leur mise en œuvre.
Schneider Electric est-il engagé sur la neutralité carbone ?
Oui, le groupe vise la neutralité sur ses opérations directes dès 2027 et travaille avec ses fournisseurs pour décarboner l’ensemble de la chaîne de valeur, via des contrats d’électricité renouvelable et le recyclage des matériaux critiques.







