| Entreprise | Revenu 2023 | Effectifs | Fondée en | Secteur | Pays couverts | Score ESG |
|---|
Depuis sa naissance dans la France de Louis XIV jusqu’à son rôle de premier plan dans la transition écologique, Saint-Gobain incarne l’histoire industrielle hexagonale. L’entreprise, qui a vu défiler Colbert, Gay-Lussac ou encore Benoît Bazin, a traversé trois siècles de révolutions techniques en conservant un objectif clair : produire des matériaux qui améliorent la vie quotidienne. Derrière les façades vitrées qui se multiplient dans les villes, derrière la mousse isolante qui tapisse les combles ou les plaques de plâtre qui redessinent les intérieurs, se cache un groupe multiforme dont la mission est aujourd’hui de « faire du monde une maison plus durable ». Les chiffres – 166 000 collaborateurs, 76 pays, 400 brevets déposés chaque année – illustrent la puissance d’un acteur qui n’a cessé de se réinventer. Pourtant, l’ADN demeure celui d’une « manufacture » raffinée : goût de l’excellence, culture de l’innovation, souci d’exporter un savoir-faire à la française. Alors que 2025 voit s’accélérer les débats sur la construction bas carbone, Saint-Gobain apparaît comme une pièce maîtresse, capable de fédérer des partenaires variés – de Lafarge à Vinci en passant par Legrand ou Soprema – autour d’un même objectif : bâtir sans compromettre l’avenir.
En bref
- Fondation royale en 1665 : l’aventure commence avec la Manufacture des glaces.
- Premier groupe français à s’internationaliser dès le XIXe siècle.
- 400 brevets déposés chaque année, dont une majorité en vitrage haute performance.
- La Maison Saint-Gobain : 1 500 articles conseils, 50 guides de prix, 100 réalisations inspirantes.
- Partenariats structurants avec Bouygues, Eiffage, Schneider Electric, Rexel, Point.P.
- Objectif 2030 : réduction de 35 % des émissions de CO2 internes par rapport à 2017.
- Un chiffre d’affaires qui dépasse 51 milliards d’euros malgré la crise énergétique européenne.
- Pionnier du vitrage bas carbone présenté à la COP28 de Dubaï.
- Déploiement d’usines « net-zéro » en Inde, au Canada et en France.
- Ambition : devenir la référence mondiale de la construction durable avant la fin de la décennie.
Saint-Gobain : des origines royales à la multinationale du XXIe siècle
L’épopée commence en 1665 lorsque Colbert, ministre de l’Économie de Louis XIV, crée la Manufacture royale des glaces. Cette décision répond à une urgence : importer du verre de Venise vide les caisses du royaume. En internalisant la production, la Cour cherche à affirmer sa souveraineté industrielle. Le chantier avance vite : les premières glaces fabriquées à Paris ornent la Galerie des Glaces de Versailles, prouesse technique et politique.
Le XIXe siècle marque la première vague d’internationalisation française. Saint-Gobain – déjà rebaptisé – installe des lignes de production en Allemagne, en Belgique et en Italie. Ce choix s’explique par la proximité des ressources en sable siliceux et par la rapidité des canaux de distribution. Dès 1850, l’entreprise vend plus de la moitié de ses volumes hors de France, un record à l’époque. Cette stratégie de « pionnier exportateur » annonce la mondialisation industrielle à venir.
Durant les Trente Glorieuses, l’entreprise participe à la reconstruction d’une Europe dévastée. Le passage en société de holding, dès 1953, permet de fiabiliser le financement externe : les banquiers parisiens puis new-yorkais, fascinés par les innovations verrières, injectent des capitaux frais. La fabrication de verre flotté remplace progressivement la méthode du coulage : coûts divisés par deux, capacité multipliée par quatre. C’est l’âge d’or du vitrage automobile.
Repères chronologiques
| Période | Événement clé | Impact sur la société française |
|---|---|---|
| 1665-1789 | Manufacture royale protégée par privilège | Création d’emplois qualifiés et limitation des importations vénitiennes |
| 1850-1914 | Premiers sites à l’étranger (Allemagne, Belgique) | Diffusion du modèle français et naissance d’une stratégie d’export |
| 1945-1974 | Verre flotté et forte croissance urbaine | Accélération de l’urbanisation, façades vitrées emblématiques |
| 1982-1986 | Nationalisation puis privatisation | Stabilité financière et ouverture du capital aux salariés |
| 2019-2025 | Siège à La Défense, plan « Grow & Impact » | Orientation forte vers la construction durable |
La décennie 1980 illustre la résilience du groupe. Nationalisé par le pouvoir socialiste en 1982, il est privatisé quatre ans plus tard sans heurts. Cette parenthèse prouve qu’une identité forte peut survivre à des changements d’actionnariat radicaux. Entre-temps, Saint-Gobain absorbe Pont-à-Mousson et se diversifie dans les canalisations et les abrasifs, ouvrant un nouveau chapitre riche en synergies.
- Nomination d’Albert de Broglie à la présidence : lointain héritier de la noblesse d’Empire, il symbolise l’alliance du prestige et de l’innovation.
- Création d’un laboratoire central à Aubervilliers : 600 chercheurs planchent sur la composition du verre à basse température de fusion.
- Évènement inédit : le lancer de la première parabole en verre pour antenne satellite en 1985.
Aujourd’hui, l’entreprise figure dans le CAC 40, se classe parmi les cent plus grands groupes industriels mondiaux et incarne le succès d’un capitalisme « à la française » mêlant tradition et modernité. Ce voyage temporel éclaire l’esprit maison : la quête perpétuelle d’un avantage technique au service de la société civile.

L’innovation permanente au cœur de la mission de Saint-Gobain
« Making the World a Better Home » : la raison d’être affichée depuis 2020 n’est pas un slogan marketing, mais un fil d’Ariane qui traverse les labos, les usines et les bureaux d’études du groupe. Avec 400 brevets déposés par an, Saint-Gobain figure depuis onze années consécutives au palmarès « Top 100 Global Innovators » de Thomson Reuters. Derrière ce chiffre se cachent des équipes pluridisciplinaires : chimistes, data scientists, architectes, spécialistes en génie civil. Leur défi : rendre les matériaux plus légers, plus isolants, plus recyclables.
L’innovation n’est pas que technologique : elle est aussi organisationnelle. Le modèle de « plateforme » adopté en 2023 rapproche la R&D des clients finaux. Par exemple, la branche Vitrage partage ses prototypes avec des start-ups d’Île-de-France spécialisées dans la robotique de façade. Cette approche raccourcit le cycle de développement : un vitrage électrochrome passe de l’idée au marché en 18 mois au lieu de quatre ans.
Exemples de brevets récents
| Année de dépôt | Intitulé simplifié | Application principale | Partenaire externe |
|---|---|---|---|
| 2022 | Verre bas carbone à fusion hybride | Tour de bureaux HQE à Paris | Bouygues Construction |
| 2023 | Isolant biosourcé à base de chanvre | Rénovation thermique en zone rurale | Soprema |
| 2024 | Capteur PV intégré dans vitrage | Serres urbaines en toiture | Schneider Electric |
Laboratoires et hubs technologiques
L’un des joyaux du dispositif se situe à Northborough, près de Boston : 300 scientifiques y travaillent sur la fusion du verre à l’hydrogène vert. En France, l’« Open R&D Center » d’Aubervilliers accueille depuis 2021 des modules de prototypage rapide. Le site a accueilli des étudiants de Polytechnique pour concevoir une façade respirante capable de réguler l’humidité intérieure sans consommateur électrique.
- 400 brevets/an : soit plus d’un brevet … chaque jour ouvré.
- 6,4 % du chiffre d’affaires investi en R&D, un record dans le secteur matériaux.
- 12 laboratoires clés sur trois continents.
En 2025, un test grandeur nature captive la presse spécialisée : la construction d’un immeuble démonstrateur à Reims intégrant 95 % de matériaux recyclés. Le vitrage bas carbone, l’isolant en ouate de cellulose et les cloisons en plâtre allégé proviennent tous de filières internes. Ce chantier « Zéro Déchet » illustre la capacité du groupe à passer du prototypage à l’industrialisation.
Les compétences numériques complètent ce tableau. Depuis 2022, une plateforme d’intelligence artificielle prédit la performance thermique d’un bâtiment avant même le dépôt du permis de construire. En traitant des gigaoctets de simulations, l’algorithme recommande la combinaison optimale de vitrages, d’isolants et d’équipements Schneider Electric pour atteindre la neutralité carbone opérationnelle. Une révolution pour les architectes, séduits par le gain de temps et la fiabilité des estimations.
- Cas d’école : un lycée de la région lyonnaise a abaissé sa facture énergétique de 47 % après intégration des recommandations IA.
- Accélérateur interne : plus de 45 start-ups hébergées depuis 2020, dont 18 ont signé un contrat commercial avec le groupe.
L’innovation, loin d’être un totem isolé, irrigue la culture interne : une réunion mensuelle baptisée « Pitch & Learn » invite chaque département à présenter une idée. Les plus prometteuses reçoivent un budget de 50 000 € pour un pilote de six mois. Ainsi, l’esprit d’entreprendre circule, entretenant une dynamique qui fait écho aux débuts aventuriers du XVIIe siècle.
Les services phares dédiés aux particuliers : La Maison Saint-Gobain et Point.P
Saint-Gobain ne se contente pas de fournir des matériaux ; il propose aussi des solutions clés en main aux ménages. La Maison Saint-Gobain, créée en 2018, sert de portail unique pour planifier des rénovations. Le pari est simple : réduire le stress des particuliers face à des chantiers souvent complexes. La plateforme rassemble 1 500 articles conseils, 50 guides de prix et 100 études de cas illustrées.
Une anecdote illustre l’efficacité du dispositif : Élodie et Karim, jeunes propriétaires d’un pavillon à Poitiers, hésitaient à transformer leur garage en suite parentale. Après un diagnostic en ligne, la plateforme leur a proposé trois scénarios de budget et un simulateur de retour sur investissement énergétique. En moins de deux mois, les artisans partenaires – sélectionnés via Point.P – réalisaient les travaux. Le couple a gagné 18 m² habitables et réduit sa facture de chauffage de 20 %.
Fonctionnalités clés de La Maison Saint-Gobain
| Service | Description | Bénéfice pour l’utilisateur |
|---|---|---|
| Estimateur de prix | Algorithme comparatif nourri de 2 millions de devis | Visibilité budgétaire instantanée |
| Bibliothèque de réalisations | 100 projets photographiés avant/après | Inspiration visuelle et crédibilité |
| E-planning | Synchronisation des agendas artisans | Gains de temps et coordination |
| Assurance projet | Couverture dommages optionnelle | Sérénité financière |
La marque mise aussi sur l’émotion. Le best-seller 2024 s’intitule « Athéna », une porte d’entrée fabriquée en France, disponible en 19 couleurs. Son secret : une âme composite qui associe performance thermique et résistance à l’effraction. En trois mois, 7 000 unités ont été commandées, preuve que design et sécurité peuvent cohabiter.
- Salle de bain, isolation, terrasse : les requêtes les plus fréquentes représentent 65 % des demandes d’accompagnement.
- 35 000 appels téléphoniques traités chaque mois via le centre de relation client basé à Lille.
- 97 % de taux de satisfaction, selon une enquête OpinionWay.
Point.P, réseau de distribution historique, complète l’écosystème. Ses 1 000 agences couvrent l’ensemble du territoire français : aucun chantier n’est situé à plus de 35 km d’un dépôt. Depuis 2023, chaque agence dispose d’un « corner » rénovation énergétique, animé par un conseiller formé aux dispositifs MaPrimeRénov’ et Éco-Prêt à taux zéro. L’objectif : simplifier le parcours administratif qui bloque trop souvent les ménages modestes.

Pour fluidifier la logistique, Saint-Gobain collabore avec Rexel : un module logiciel calcule le mix optimal des commandes matériaux-équipements électriques. Les livraisons groupées réduisent les émissions de CO2 de 12 % sur les 200 chantiers pilotes réalisés en 2024.
- Armoires électriques Legrand pré-câblées, disponibles en 48 h.
- Isolant Soprema Biosourcé, livré sous trois jours.
- Tuiles terre cuite Eiffage Home sur mesure pour extensions de toiture.
Au-delà du matériel, le service englobe l’accompagnement réglementaire : tutoriels vidéo, check-lists de déclaration préalable, modèles d’attestation RT 2012. Cette palette de services transforme la rénovation en projet enthousiasmant, et non en parcours du combattant.
Partenariats et écosystème : quand Saint-Gobain tisse la toile de la construction durable
Le virage environnemental ne peut être pris seul. Saint-Gobain l’a compris et cultive un réseau de partenaires qui partagent la même vision. Les majors du BTP – Bouygues, Vinci, Eiffage – forment le premier cercle : ils intègrent les matériaux bas carbone du groupe dans des programmes emblématiques, du quartier F de la Défense à la ligne 15 du Grand Paris Express.
Carte des collaborations majeures
| Partenaire | Projet phare | Contribution Saint-Gobain | Bénéfice commun |
|---|---|---|---|
| Vinci | Campus bas carbone Saclay | Vitrage dynamique SageGlass | -35 % de consommation HVAC |
| Bouygues | Tour Hekla La Défense | Double peau acoustique | Confort thermique et réduction bruit |
| Eiffage | Stade modulable Lille 2.0 | Panneaux de gypse bas carbone | Emissions -28 % vs référence |
| Lafarge | Béton décarboné ECOPact+ intégrant verre recyclé | Approvisionnement en calcin | Réduction clinker et ressources vierges |
| Schneider Electric | Solution PowerTag Habitat | Intégration dans coffrets Point.P | Diagnostic conso en temps réel |
Lafarge illustre la logique d’économie circulaire. Depuis 2022, le cimentier incorpore du verre recyclé fourni par Saint-Gobain dans son béton ECOPact+. Résultat : une réduction de 15 % de la teneur en clinker, composant le plus émetteur de CO2 dans le ciment. Cette initiative répond à l’urgence climatique et prouve la complémentarité des expertises.
- Économie circulaire : 1 million de tonnes de verre plat revalorisées en 2024.
- Label « Stop Waste Alliance » décerné au binôme Saint-Gobain-Lafarge.
- Partage de brevets moyennant licences croisées : baisse des coûts juridiques pour les deux groupes.
La dynamique collaborative s’étend aux acteurs de la distribution énergétique. Schneider Electric connecte ses capteurs PowerTag aux panneaux photovoltaïques encapsulés dans les vitrages Saint-Gobain, offrant une gestion fine de la charge. Rexel, de son côté, digitalise la chaîne d’approvisionnement : 80 % des commandes transitent par EDI en 2025, réduisant les erreurs de livraison de 30 %.
Le partage d’outils numériques est tout aussi stratégique. Une plateforme de BIM collaboratif, co-développée avec Legrand, autorise la mise à jour en temps réel des modèles numériques : lorsqu’un vitrage change d’épaisseur, le logiciel ajuste automatiquement la charge structurelle, évitant les litiges en phase d’exécution.
- 2 000 architectes inscrits sur la plateforme BIM en un an.
- 350 projets validés par les autorités locales grâce à la traçabilité accrue des données.
- Formation e-learning conjointe Saint-Gobain/Legrand : 10 modules gratuits pour les PME.
Cette stratégie de partenariats fait émerger un « écosystème construction durable » où chaque acteur, du fabricant de matériaux à l’intégrateur énergétique, trouve sa place. In fine, la valeur créée dépasse la somme des contributions individuelles : elle se mesure en tonnes de CO2 évitées, en logements plus confortables et en villes plus résilientes.
Cap sur 2030 : défis stratégiques et ambitions d’un bâtisseur moderne
L’avenir s’annonce exigeant : urgence climatique, instabilité des marchés de l’énergie, pénurie de compétences techniques. Pour rester leader, Saint-Gobain articule sa feuille de route autour de quatre axes : neutralité carbone, digitalisation, talents et croissance inclusive.
Objectifs chiffrés 2025-2030
| Indicateur | Niveau 2024 | Cible 2030 | Levier principal |
|---|---|---|---|
| Réduction CO2 scope 1+2 | -25 % | -35 % | Électrification des fours verriers |
| Taux de verre recyclé | 38 % | 55 % | Collecte B2B via Point.P |
| Dépôts logistiques low-carbon | 15 | 60 | Flottes H2 et camions électriques |
| Part des ventes digitalisées | 26 % | 50 % | Plateforme e-commerce unifiée |
| Proportion de femmes cadres | 29 % | 40 % | Programme Mentorat RISE |
Le pilier industriel repose sur la conversion des fours à la fusion hybride électrique-hydrogène. Les essais à Aniche, dans le Nord, affichent déjà des résultats prometteurs : -70 % d’émissions directes. À horizon 2028, trois autres sites européens passeront au même procédé, bénéficiant de subventions du plan « Hydrogène Go Europe ».
- Investissement prévu : 2,3 milliards d’euros sur cinq ans.
- Retour sur capital estimé : 8 % grâce à la baisse des quotas carbone.
- Partenariat technologique avec Air Liquide pour la fourniture d’H2 vert.
Le numérique constitue l’autre versant. Une plateforme e-commerce unifiée remplacera 17 sites locaux, offrant un catalogue de 300 000 références. L’IA générative permettra de créer des devis personnalisés en quelques minutes : une aubaine pour les artisans, souvent débordés par la paperasserie. Cette digitalisation crée un effet de réseau : plus la donnée circule, plus les produits s’améliorent, nourrissant ainsi la R&D.
Côté talents, la guerre des compétences s’intensifie. Un partenariat avec l’Éducation nationale ouvre 50 classes de BTS « Matériaux Smart ». Les étudiants passent six mois dans les ateliers Saint-Gobain, puis un semestre chez un partenaire comme Vinci ou Bouygues. Ce modèle « dual » sécurise les recrutements tout en élevant le niveau de qualification dans la filière.
- 1 200 alternants formés chaque année à partir de 2026.
- 80 % d’embauche à l’issue du cursus.
- Label « Great Place to Work » confirmé pour la quatrième année consécutive.
Enfin, la croissance inclusive signifie d’intégrer les marchés émergents sans reproduire les schémas carbonés du passé. Au Brésil, une usine quasi autonome en énergie solaire alimente la production de verre feuilleté anti-cyclonique. En Inde, un site pilote récupère la chaleur fatale pour une briqueterie voisine, divisant par trois la consommation de gaz local.
En filigrane, la question culturelle demeure : comment transmettre l’héritage d’une manufacture pluricentenaire à une génération connectée ? Les dirigeants misent sur la narration : expositions itinérantes, podcasts mensuels, web-série « Les Faiseurs de Matériaux ». L’histoire devient un levier de mobilisation, rappelant que derrière la quête de neutralité carbone se cache le même esprit d’inventivité qui animait les artisans du XVIIe siècle.
Quelle est l’origine de Saint-Gobain ?
Le groupe descend de la Manufacture royale des glaces, créée en 1665 par Colbert pour produire localement le verre destiné aux miroirs de Versailles et réduire la dépendance vis-à-vis de Venise.
Combien de brevets Saint-Gobain dépose-t-il chaque année ?
En moyenne 400 brevets, principalement dans les domaines du vitrage à haute performance, des isolants biosourcés et des matériaux numériques intégrés.
Qu’est-ce que La Maison Saint-Gobain ?
Il s’agit d’une plateforme en ligne qui accompagne les particuliers dans leurs projets de rénovation : simulateurs de prix, guides réglementaires, mise en relation avec des artisans et suivi de chantier.
Comment Saint-Gobain réduit-il son empreinte carbone ?
Le groupe électrifie ses fours, déploie l’hydrogène vert, augmente la part de matières recyclées et collabore avec des partenaires comme Lafarge et Schneider Electric pour promouvoir l’économie circulaire.
Quels sont les objectifs du groupe à horizon 2030 ?
Réduire de 35 % ses émissions directes de CO2, atteindre 55 % de verre recyclé dans la production, digitaliser la moitié de ses ventes et porter la proportion de femmes cadres à 40 %.







