Le monde de l’entrepreneuriat a longtemps été perçu comme un terrain de jeu exclusif pour les adultes. Pourtant, grâce à des initiatives comme l’émission « Qui veut être mon associé ? », des jeunes talents, tels que Kassandra et Angélina Robin, brisent les barrières. À seulement 20 ans, ces sœurs ont attiré l’attention des investisseurs en présentant leur projet audacieux : une biscuiterie artisanale nommée La P’tite Chipeuse. Diffusée sur M6 en janvier 2023, leur aventure a marqué le début d’un parcours rempli de promesses et d’opportunités.
Le parcours entrepreneurial des Robin : entre études et biscuiterie
Kassandra et Angélina Robin, originaires de Blois, mènent un double projet : leurs études et leur entreprise. En janvier 2022, ces jeunes femmes ont lancé La P’tite Chipeuse, une biscuiterie artisanale qui croise innovation et tradition culinaire. Leur idée est de produire des biscuits savoureux tout en mettant en avant des ingrédients locaux et bio. Ce choix réfléchi permet de s’inscrire dans une tendance croissante : les consommateurs cherchent de plus en plus à se rapprocher de producteurs locaux. Leur biscuiterie s’est rapidement intégrée dans l’incubateur agroalimentaire du Controis-en-Sologne, facilitant ainsi leur montée en compétences et leur développement commercial.

Leur passage par cet incubateur a été déterminant. Ils ont reçu des conseils précieux sur la gestion d’entreprise, le marketing et la production. Ce type d’accompagnement est crucial pour les jeunes start-ups. En effet, les défis auxquels font face les entrepreneurs débutants sont nombreux : manque de ressources, difficultés à se faire connaître et à se démarquer dans un marché saturé. En s’associant à des entités comme Station F ou Bpifrance, les Robin ont pu bénéficier de soutien technique et financier. Mais ce qui les a vraiment propulsées sur le devant de la scène, c’est leur participation à l’émission Qui veut être mon associé ?.
Le défi du pitch face aux Business Angels
Dès qu’elles ont franchi les portes du plateau de M6, Kassandra et Angélina ont dû relever un défi de taille : convaincre un jury d’investisseurs, composé de figures emblématiques du milieu entrepreneurial comme Éric Larchevêque (Ledger) et Marc Simoncini (Angell). Lors de leur passage, elles ne se sont pas contentées de parler de leur produit, mais ont également fait découvrir leurs biscuits à ces potentiels investisseurs.
- La présentation d’un produit : L’importance de la démonstration.
- Construire une histoire : Relier le produit à leurs valeurs.
- Miser sur la qualité : Le goût avant tout !
Ce moment a été déterminant pour la suite. Le partage des biscuits leur a non seulement permis d’illustrer leur passion pour la gastronomie, mais aussi de montrer la qualité de leur offre. Une stratégie bien pensée, car au-delà des chiffres, c’est souvent l’émotion et la connexion humaine qui gagnent la faveur des investisseurs. Le pitch s’est soldé par une série de propositions intéressantes de la part des Business Angels présents, marquant un tournant dans leur jeune carrière.
L’impact de la télévision sur la notoriété des entrepreneurs
Avec la diffusion de Qui veut être mon associé ?, Kassandra et Angélina ont vu leur visibilité exponentiellement augmenter. En quelques semaines, leur marque est passée d’une simple biscuiterie artisanale locale à une référence dans le secteur des produits canins. Des articles de presse, des publications sur les réseaux sociaux et même des interviews à la radio ont contribué à faire connaître leur histoire. Ce phénomène souligne un phénomène intéressant : la télévision, lorsqu’elle est bien utilisée, peut devenir un tremplin puissant pour les entrepreneurs.
| Statistiques | Avant l’émission | Après l’émission |
|---|---|---|
| Followers sur Instagram | 200 | 1500 |
| Ventes mensuelles | 50 | 500 |
| Citations dans les médias | 5 | 25 |
Cette ascension fulgurante n’est pas uniquement le fruit de la chance. Les Robin ont su mettre en place une stratégie de communication efficace, en utilisant des plateformes comme Instagram et TikTok pour interagir avec leur communauté et partager leur aventure. De plus, le soutien de leur réseau, incluant des partenaires comme Crédit Agricole et des programmes comme la Fondation Étudiante pour la Ville, a été essentiel pour maximiser cette exposition.
Le soutien financier pour une continuité d’études
Le succès de Kassandra et Angélina ne se résume pas uniquement à la création de leur biscuiterie. En effet, cela leur a permis de financer leurs études. Grâce aux investissements reçus sur le plateau de Qui veut être mon associé ?, elles ont pu attribuer une partie de leurs fonds à leur formation. Ce choix stratégique démontre l’importance d’investir dans ses études, même lorsqu’on est entrepreneur.
Équilibre entre études et travail
Maintenir un équilibre entre études et travail entrepreneurial peut s’avérer problématique. Voici quelques solutions que les jeunes entrepreneurs comme Kassandra et Angélina peuvent envisager :
- Planification rigoureuse : Établir un emploi du temps précis pour jongler entre cours et travail.
- Cours en ligne : Opter pour des formations flexibles pour gagner du temps.
- S’épauler mutuellement : Créer un système d’entraide entre étudiants entrepreneurs.
Ce choix de continuer à étudier tout en développant leur entreprise est un excellent exemple pour d’autres jeunes. Il est possible de rêver grand tout en gardant un pied dans la réalité académique. Ainsi, Kassandra et Angélina prônent l’idée qu’être étudiant et entrepreneur n’est pas incompatible, mais plutôt complémentaire. Les compétences apprises en classe peuvent même être mises à profit dans leur activité, améliorant ainsi leur projet.
L’importance des partenaires financiers
Pour mener à bien son projet, la biscuiterie nécessite des investissements réguliers. C’est là qu’interviennent les partenaires financiers. Le soutien de Bpifrance et du Crédit Agricole a été déterminant pour assurer la stabilité de leur entreprise. Les aides et prêts d’honneur leur ont permis d’acquérir du matériel de production, de gérer leur marketing et de préparer une gamme de produits diversifiés. La clé du succès d’une jeune entreprise dépend souvent de sa capacité à créer des synergies avec des partenaires expérimentés.
| Partenaires | Soutien Offert | Impact |
|---|---|---|
| Bpifrance | Prêt à taux zéro | Achat de matériel de production |
| Crédit Agricole | Financements diversifiés | Campagnes de publicité |
Ce soutien s’inscrit dans une approche globale visant à pérenniser La P’tite Chipeuse tout en les aidant à développer de nouvelles compétences. Fonder une entreprise en parallèle de ses études est une aventure complexe, mais c’est grâce à des partenaires engagés que ce défi devient réalisable.
Perspectives d’avenir : le rêve d’une expansion
L’avenir semble radieux pour les Robin. Avec la visibilité acquise grâce à Qui veut être mon associé ? et le soutien financier qu’elles ont reçu, elles envisagent désormais d’étendre leur gamme de produits et d’accroître leur distribution. Les ambitions ne manquent pas ; elles rêvent d’ouvrir un point de vente physique et d’étendre leur offre en proposant des produits bio et sans gluten.
Innovations au rendez-vous
Travaillant constamment sur des recettes nouvelles, les sœurs sont également attentives aux tendances du marché. À l’heure où la demande pour des produits durables et responsables augmente, elles cherchent à innover tout en respectant les normes environnementales. Dans cette optique, une gamme de biscuits à base d’ingrédients recyclés est en cours de développement. Elles sont convaincues que l’innovation est la clé de la pérennité pour toute entreprise.
- Produits bio : Une mise en avant des ingrédients locaux.
- Accessibilité : Produits à destination du bien-être animal.
- Transparence : Communication ouverte avec les clients sur l’origine des ingrédients.
Cette vision prospective est soutenue par des expériences et des retours clients qu’elles monétisent pour ajuster constamment leur offre. En intégrant une démarche éthique et responsable à leur projet entrepreneurial, Kassandra et Angélina démontrent que l’entrepreneuriat peut et doit être un levier pour le changement social.
Source: www.lanouvellerepublique.fr







